Bilan d'une première saison en salle 2023/2024

J'ai parlé dans un autre article de la découverte des compétitions en salle et des nouveautés auxquelles tu dois t'adapter comme la largeur réduite des couloirs et les virages relevés dans les grandes salles d'athlétisme.  Mais comme toute les demi-saisons, été ou hiver, tu as l'impression que cela passe très vite, et que la saison est fini à peine après avoir commencé. Tu commences tout juste à se sentir un peu plus à l'aise avec  la gestion de ces pistes courtes et des virages que l'on passe déjà à la saison des compétition en stade.

Si je regarde mon historique sur le site de la Fédération Française d'Athlétisme pour la saison 2023/2024 je n'ai participé qu'à 6 compétitions et un total de 16 courses. Et j'ai fait ce nombre relativement 'élevé' de courses parce que j'ai couru jusqu'à trois course en un seul après midi, ce qui n'est pas idéal pour faire des très bonnes performances, mais ce qui permet de maximiser le ratio du temps de course par kilomètres de déplacement parcouru :-)

C'est aussi pendant cette saison que j'ai essayé les courses de haies sur 60m en salle, avec des résultats moyens à couse de ma technique encore trop approximative pour les haies rapprochées.

L'avantage de faire sa première saison en salle c'est de réaliser ses records personnels (RP pour les francophones et PB - Personal Best, pour les anglophones). Donc RP pour moi en 2024 en 60m, 60m haies, 200m et 400m salle 😁

Comme en extérieur c'est sur le 400m que j'ai mon meilleur classement au niveau mondial sur le site Master Rankings.

j'ai fait ces compétitions dans cinq salles d'athlétisme différentes dont seulement deux étaient chauffées. Il est donc important de gérer son habillements pour pouvoir s'échauffer dans de bonnes conditions sans risquer un claquage. De même il faut se couvrir soigneusement entre les courses.

Et bien sûr il y a toujours le risque de tomber malade juste avant une compétition. C'est ce qui m'est arrivé deux fois pendant la saison. J'ai eu une gastroentérite la semaine avant le meeting de Foix. Et si j'ai pu faire le 60m correctement avec mon meilleur temps jusqu'à aujourd'hui, j'ai cru que je n'arriverai pas à terminer le 400m. Les premiers 200m se sont bien passé et j'ai vu 31" sur l'afficheur au passage, ce qui était un peu trop rapide pour moi. Et là, 50 mètres plus loin, tu as ta batterie personnelle qui se met à flasher en rouge avec le symbole 'vide - merci de recharger'. J'ai péniblement fait la ligne droite opposée mais le dernier virage était tout simplement horrible. J'avais l'impression que je ralentissais en continu et j'avais du mal à passer le pied extérieur devant l'autre dans ce virage légèrement relevé. Il a fallu vraiment serrer les dents pour finir la dernière ligne droite et la course. Au final mon temps n'était pas si affreux que cela mais les sensations pendant la course l'étaient. En regardant mes métriques de course j'ai vu qu'en fait, certainement du au virus que j'avait attrapé et que je n'étais pas encore complètement guéri, ma fréquence cardiaque n'est pas montée aux niveaux habituels pendant la course et donc je devais manquer d'oxygène dans les muscles :-(

En fin de saison début Mars j'ais attrapé froid juste avant les championnats de France Masters en salle à Lyon. Résultat, fièvre, fatigue et j'éternuais toute les minutes, ce qui n'était pas très encourageant. Le premier jour je n'avais que le 200m et j'ai tout de même décroché la médaille de bronze suite à la disqualification du deuxième, "la glorieuse incertitude du sport" comme disent les français.

Le deuxième jour j'étais vraiment mou pour le 60m et j'ai fini septième, ce qui reflétait parfaitement mon classement de la saison sur cette distance, mais avec en plus un début de contracture en haut du quadriceps gauche :-(

En alternant massages et étirements j'ai réussi à décoincer le muscle mais j'ai passé une bonne partie du 400m à analyser mes sensations plutôt qu'à vraiment courir. Au final tout c'est bien passé pour cette course et j'ai pu finir deuxième, et donc avec la médaille d'agent :-)

 Voici quelques photos des salles où je suis allé, la plus atypique étant le stade vélodrome de Bordeaux avec sa structure en bois, et bien sûr sa piste pour le vélo.

Stade Vélodrome Bordeaux, France - Très belle salle avec une piste d' athlétisme de 200m, mais non chauffée.

Salle de Fronton, France - Un grand gymnase d'athlétisme non chauffé.

Salle de Foix, France - Un grand gymnase d'athlétisme non chauffé.

Salle de Bombas, France- Belle salle d'athlétisme chauffée avec un piste de 185m ce qui est un peu perturbant quand on court 400m ou plus car on n'a plus ses repères de distance habituels pour régler son allure.

On peut bien voir sur la photo ci-dessus la hauteur du virage relevé en regardant les coureuses à côté des plots de départ et les personnes assises en haut du virage.

Salle de Bompas - France, vue générale

Salle de Tarbes, France - Cette grande salle d'athlétisme non chauffée est atypique car, si la piste fait bien 200m de long, elle a une forme presque 'carré' ce qui fait que les virages sont très longs et les lignes droites très courtes, ce qui n'est pas propice à de très bonnes performances.

Salle Stéphane Diagana, Lyon pendant les Championnats de France Masters - Très belle salle d'athlétisme chauffée avec une piste de 200m et tout les sautoirs possibles.