Plaisir du Sport
Les motivations des athlètes Masters à continuer l'athlétisme
Plusieurs études médicales se sont intéressées à la psychologie des athlètes Masters et des raisons qui peuvent les pousser à continuer à faire de l'athlétisme quand une grande majorité des personnes du même âge se contente de quelques promenades tranquilles avant de rentrer regarder la télévision ou de finir un sudoku.
Pour les athlètes Masters, et j'en fait parti, ce n'est pas seulement le bénéfice physique personnel qui va être la motivation principale de la pratique de l'athlétisme à haut niveau. La satisfaction de faire quelque chose d'un peu exceptionnel et de continuer à le faire les années passant est un formidable moteur pour se pousser à se dépasser avec en gros les deux principes suivants: "Je suis encore là et je peux le faire", et "Fais le encore, sinon tu ne va plus pouvoir le faire".
Car même si la majorité des personnes sont convaincues qu'une activité physique est important et bonne pour leur santé, un très faible pourcentage va effectivement en faire de manière régulière, et un nombre encore plus faible va se lancer dans une activité exigeante comme l'athlétisme en compétition.
Une étude en particulier c'est intéressée à la pratique du sport et son l'impact positif sur les personnes plus âgées, mais également sur les plus jeunes.
Pour les athlètes Masters, et j'en fait parti, ce n'est pas seulement le bénéfice physique personnel qui va être la motivation principale de la pratique de l'athlétisme à haut niveau. La satisfaction de faire quelque chose d'un peu exceptionnel et de continuer à le faire les années passant est un formidable moteur pour se pousser à se dépasser avec en gros les deux principes suivants: "Je suis encore là et je peux le faire", et "Fais le encore, sinon tu ne va plus pouvoir le faire".
Tout ceci est grandement lié à la satisfaction de se distinguer du stéréotype de la personne âgée faible et peu assurée sur ses jambes, et qui vit seule si ce n'est pas dans une maison spécialisée.
Et faire cela dans un contexte compétitif qui force à s'entraîner régulièrement et à ne pas se contenter de faire juste le minimum mais au contraire à essayer d'en faire toujours un peu plus pour se prouver que l'on est toujours au meilleur de sa forme et compétitif.
Le but ici n'est pas bien sûr de battre des records du monde, mais de battre ses records personnels ou de se maintenir à son plus haut niveau le plus longtemps possible, tout cela en s'adaptant à l'évolution et à la baisse inéluctable de ses capacités physiques.
Se maintenir à un haut niveau de performances permet effectivement de maintenir une image positive de soi-même et d'annuler en quelque sorte le poids des années, d'autant plus que la participation à des meetings ouverts à tous permet de courir avec des athlètes de tous âges et de toutes origines contrairement à beaucoup d'autres activités organisées pour les séniors.
Utilisez au maximum votre potentiel
Votre potentiel physique et vos performances vont diminuer avec l'âge, mais ce n'est pas une raison pour ne pas essayer d'utiliser ce potentiel à son maximum.
Même pour les jeunes athlètes Masters de 35 ans les capacité physiques importante pour les performances en course à pied telle que la VO2 max vont diminuer progressivement, mais généralement en continuant son entraînement cette baisse des capacités ne commencera à vraiment se faire sentir qu’à la fin de la quarantaine ou au début de la cinquantaine.
Ce qui ne devrait pas diminuer, c’est votre capacité à fonctionner à un pourcentage élevé de votre potentiel maximum, et si vous reprenez l'athlétisme après une longue période d'arrêt vous allez revenir progressivement à votre potentiel maximum en terme de VO2 max et le maintenir à ce maximum, même si il est effectivement plus bas que quand vous étiez plus jeune. C'est la même chose pour votre Vitesse Maximum Anaérobique et votre seuil lactique, un entraînement régulier va vous permettre de retrouver des valeurs plus élevées au fil du temps.
Dépassez vous !
N'oubliez pas bien sûr de commencer avant tout entraînements par un bilan de santé pour vérifier que vous ne prenez pas de risque, principalement au niveau cardiaque., mais indépendamment de l'âge, que vous soyez juste Sénior ou Master dans les catégories les plus âgées, rien ne vous empêche de vous faire plaisir en vous dépassant et en améliorant de quelques centièmes de secondes ou de quelques centimètres votre meilleure performance.
Avec le bon état d'esprit, l'âge n'est pas un problème mais juste un paramètre comme un autre à prendre en compte pour la gestion de vos entraînement, de vos temps de récupération ou du choix de votre équipement. Si vous voulez considérer les choses sous un autre angle, il n'y a pas de grande différence entre un athlète M70 ou une athlète W60 et des athlètes U-14. Les distances de courses, les hauteurs de haies et le performances sont pratiquement les mêmes !
Tout est sous votre contrôle et avec les bons entraînements vous allez pouvoir maximiser les ressources physiques et mentales à votre disposition pour faire des performances dont vous pourrez vous vantez :-)
Le plaisir de la course et les hormones
Le plaisir du sport et le dépassement de soi-même est aussi dépendant de vos hormones.
En course à pied, les deux hormones principales qui vont intervenir lors de vos courses sont l'endorphine et l'adrénaline, et sont naturellement produites par votre corps- L'adrénaline est plutôt l'hormone du sprinteur. Elle est libérée dans des situations de stress ou d'excitation. Elle prépare ton corps à l'action en augmentant la fréquence cardiaque, la pression artérielle et la respiration. Elle peut également aider à réduire la douleur et à améliorer la concentration. L'adrénaline est souvent libérée au début d'une course pour t'aider à stimuler ton corps et à améliorer tes performances.
- Les endorphines sont elles plutôt les hormones du coureur de fond. Elles, sont libérées en réponse à l'exercice physique intense. Elles agissent comme des analgésiques naturels et peuvent aider à réduire la douleur et à améliorer l'humeur. Les endorphines sont souvent libérées après une période d'exercice prolongée, ce qui peut donner lieu à un sentiment de bien-être connu sous le nom de "runner's high".
J'ai détaillé un peu plus comment tout cela fonctionne dans cet article du Blog.